Retrouver la santé, en vain ?

Il y a 10 ans, j’entamais un long périple de retour en santé. 

Toutes les techniques y sont passées…

La médecine moderne, les medecines naturelles, les techniques plus ou moins reconnues, les recherches sur internet, les formations, le travail sur mes émotions… 10 ans ! c’est long, très long quand on souffre.

Ce que je peux dire, c’est que ce chemin était nécessaire pour comprendre le pourquoi du comment.

Pourquoi j’en étais arrivée à ce stade de dégénérescence de ma santé et de mon bien-être physique et mental et comment je pouvais réparer tout ça.

Alors, j’ai redoublé d’imagination dans la “réparation” de mon corps, comme un mécanicien qui veut réparer un moteur.

Je suis intervenue par tous les moyens possibles et inimaginables : compléments alimentaires, infiltrations de quinton, techniques manuelles comme l’ostéopathie, l’acupuncture, la réflexologie, etc …

Parallèlement à ça, je mettais en place des ateliers, des conseils et des accompagnements pour aider d’autres personnes à bénéficier de mon expérience et de mon savoir. Mais même ça, c’était compliqué. Comme si les autres ne croyaient pas en moi, comme si je n’étais pas “légitime”.

A chaque étape, j’en apprenais plus et à chaque étape je constatais que, bien que j’allais mieux, quelque chose n’allait pas.

J’ai presque fini par penser que c’était peine perdue. Que ma recherche de la santé et du bien-être était vaine.

Alors, arrive le découragement. 

On pense à tout arrêter, car on a plus la force et par hasard, une porte s’ouvre…

" Le hasard n’existe pas. Nous sommes programmés pour rencontrer les êtres qui nous ressemblent et nous complètent. Cela prend parfois toute une vie, mais à force d’espérer, nous finissons toujours par nous donner rendez-vous sur le chemin de la liberté"

J’ai fais la connaissance du travail du Dr Joe Dispenza par son livre “Devenir super-conscient” , j’ai lu “Les quatre accords Toltèques” de Don Miguel Ruiz, “le pouvoir du moment présent” d’Eckhart Tolle, “Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même” de Lise bourbeau et bien d’autres livres sur le développement personnel,  visionné des dizaines et des dizaines de documentaires, vidéos, films  sur le pouvoir de la pensée, écouté des podcasts, entamé un travail sur moi par la méditation et la visualisation, travaillé sur mes blocages, mes peurs, mes masques qui me maintenaient en enfer. Car oui, nos croyances et notre domestication nous maitiennent en enfer avec notre consentement. 

Impossible de s’en appercevoir car ce que nous croyons est la vérité, notre vérité. 

Et bien sûr, je continuais à tester différents régimes alimentaires. 

Et petit à petit, le chemin s’éclair.

J’ai compris que je voulais tout contrôler, que je ne laissais aucune place à la vie, que sans lâcher prise rien n’arriverait.

Que si je ne croyais pas en moi, personne d’autre ne le ferait.

On commence à rencontrer des personnes qui nous guident, on parvient à entendre ce qu’on était incapable d’entendre auparavant, l’égo s’estompe et la lumière apparaît.

Je suis toujours sur le chemin et je le serais jusqu’à la fin car la vie est un voyage dont on ne connaît pas la destination et dont nous devons nous réjouir de chaque pas, de chaque rencontre et c’est ça l’important !

Profiter du moment présent prend plus que jamais son sens quand on a compris que le passé est comparable aux fondations d’une maison que nous aurions construite sans connaître les bases du bâtiment  et que le futur n’est qu’une projection de cette maison que nous décidons d’agrandir. Et pour avoir une maison qui tient debout, il faudra prendre conscience des vices cachés de la construction et apprendre à utiliser des outils pour consolider et réparer ce bâtiment afin qu’il devienne stable et équilibré.

Un des outils essentiel est l’alimentation car elle permet d’alleger notre corps et notre mental. 

Car lorsque notre organisme est allégé de ses toxines, notre mental l’est aussi.

Ainsi, le travail sur la gestion du stress et l’activité physique sera facilité et vous retrouverez aisément votre équilibre.

Si vous aussi vous êtes à la recherche du mieux-être, si vous avez des problèmes de santé récurrents, si vous ne parvenez pas à réguler votre poids, votre sommeil ou votre bien-être, les solutions ne sont peut-être pas forcéments là où vous les cherchez. Regardez du côté de vos fondations ou des vices cachés, ce qui peut vous empêcher d’agrandir votre maison.

Et votre chemin s’éclairera petit à petit.

Le 03 juin 2023

Participez à un atelier/conférence sur l’alimentation et la santé

Je vous invite le 03 juin prochain à un moment partagé, chez moi à Bras, au cours duquel je vous parlerai de mon parcours, je vous transmettrai mes connaissances en matière d’alimentation et de gestion du stress.

Nous nous accorderons un moment pour des questions/réponses, suivi d’un atelier d’une heure où vous aborderez les techniques de la lactofermentation.

Pourquoi la lactofermentation ?

Parce que parallèlement au nettoyage de l’organisme, la réparation du microbiote, par les probiotiques est essentielle.

Chacun-e repartira avec 2 pots de sa propre préparation.

Je serai ravie de vous retrouver à cette occasion.

Alors à très bientôt et prenez soin de vous.

L’addiction au fromage

Etes vous addict au fromage ?

Dimanche dernier je donnais ma toute première conférence sur l’alimentation et son impact sur notre santé.

Mes auditeurs étaient très intéressés et les questions n’ont pas tardées à arriver dont une qui m’a inspirée pour créer cet article

Une des personnes présente, qui faisait attention à son hygiène de vie, me disait qu’elle avait de nombreuses allergies et que ces allergies lui gâchaient la vie.

Bien qu’elle savait que la consommation de fromage était néfaste pour ses intestins, elle ne pouvait s’empêcher de “craquer” régulièrement et même si ne elle ne consommait “que du fromage de chèvre” elle se trouvait dans un cercle vicieux, entretenant ses problèmes. Elle était addicte au fromage.

Il faut savoir que les allergies sont dues à une muqueuse intestinale défaillante.

Au début de notre vie, lorsque nous commençons à consommer des produits qui ne sont pas physiologiques pour nous, comme le lait de vache pour les bébés comme pour les plus grands et aussi le gluten, nous mettons en péril notre microbiote intestinal. En effet, ces produits agressent les jonctions serrées des intestins (milieu externe de l’organisme). A ce stade, ces jonctions se régénèrent d’elles mêmes.

Ensuite, à chaque consommation suivante, jour après jour, repas après repas, année après année, ces aliments vont  agraver ce phénomène et le milieu ne parvient plus à se régénerer.

Les jonctions serrées sont là pour empêcher le passages de molécules étrangères dans le sang (milieu interne). Ce sont des cellules représentant un fin maillage sur vos muqueuses intestinales qui servent à empêcher tout intrus à entrer dans le milieu interne. Car tout ce qui entre dans le sang va, à terme, causer des pathologies. L’organisme va tout faire pour maintenir notre santé en équilibre et le système immunitaire, dont le rôle est de détecter et éliminer les intrus se met au travail. Mais vu l’ampleur de la tâche, et puisque vous continuez à consommer ces produits sans en connaître les risques, il va progressivement être incapable d’organiser une attaque en règle contre l’ennemi, il est dépassé. A l’image d’une ville assiégée dont l’armée n’aurait plus de munitions.

Vous avez franchi la ligne rouge ! 

Les pathologies arrivent. Au début, elles ne sont pas perceptibles donc on entend le traditionnel “non, mais moi, je peux en manger, ça ne me fait rien” et lorsque l’on commence à en ressentir les effets, le stade est souvent très avancé et le travail pour réparer beaucoup plus difficile.

Lorsque le maillage de la muqueuse intestinale s’ouvre trop souvent ou lorsqu’il est incapable de se réparer, le désordre s’installe.

Mais alors, pourquoi l'addiction ?

Au fil du temps, vous avez consommé une variété d’aliments assez restreints et pas forcément physiologiques.

Souvent les mêmes aliments reviennent en boucle dans un régime alimentaire occidental et ce faisant, la diversité des bactéries au sein de votre microbiote s’amenuise en l’absence de nourriture essentielle pour elles.

Les bactéries qui forment notre microbiote intestinal sont le reflet de notre alimentation. Elles ont chacune un rôle bien défini et chacune se nourrit de l’aliment qui lui est destiné.   En l’absence de certains aliments qui devraient faire partie de notre assiette, les bactéries qui sont sensées s’en nourrir meurent et laisse la place à d’autres qui vont prendre le dessus en se démultipliant puisque vous leurs fournissez plus de carburant que ce qui devrait être.

Et puis un jour, vous apprenez que tel ou tel aliment, comme par exemple le fromage ici, n’est pas bon pour vous et vous décidez d’arrêter d’en consommer.

Mais en fait, vous affamez ces bactéries qui vont s’empresser d’envoyer des messages à votre cerveau en réclamant leur dose telles des droguées !

De récentes études ont mis en lumière l’importance de l’influence des bactéries sur notre système de récompense. Lorsque l’on consomme un aliment que l’on aime, on ressent du plaisir. Ce plaisir est dû à un neurotransmetteur, la dopamine, qui est l’une des 4 hormones du plaisir. Si ce centre du plaisir est stimulé souvent, un déséquilibre va se créer, et vos bactéries vont en redemander sans cesse, vous entraînant dans une addiction.

Certes se nourrir doit être un plaisir, mais pas au dépend de notre bonne santé.  

Alors, comment s'en sortir ?

En premier, il faut réparer les intestins et redonner de la diversité à votre microbiote. Celà ne se fera pas en un jour mais vous n’avez pas créé le déséquilibre en un jour, n’est ce pas ? 

Réparer son microbiote est plus ou moins facile suivant le stade de déséquilibre atteint.

Notre flore intestinale est, telle des empreintes digitales, unique à chaque personne. C’est à dire que aucun autre être humain n’a le même microbiote de vous.

C’est vous dire la difficulté de régénérer ce milieu. 

Il est important de savoir aussi que les probiotiques vous apporteront une variété limitée de bactéries car aucun laboratoire, malgré leur messages publicitaires vous vantant les mérites de leur produit, ne pourra recréer à l’identique votre flore intestinale.

Idem pour les greffes fécales qui peuvent, dans des cas extrêmes, sauver la vie de certaines personnes. Des personnes recevant ces greffes voient leur fonctionnement totalement modifié car nos bactéries sont la signature de nos humeurs et de nos réactions émotionnelles. Elles seront certes, débarassées de leur pathologie mais comme toute autre greffe, ce qui appartient à une tiers personne, est empreint de son energie vitale et n’est pas sensé être interchangeable même si ça peut sauver des vies.

La solution est de rééduquer votre microbiote en consommant le plus possible des jus de légumes, des  fruits et légumes crus, de saisons et locaux quand c’est possible et que vos intestins vous le permettent. Rajouter, en petites quantités, des lacto-fermentations dans votre ration quotidienne : légumes fermentés, kéfir, kombucha ou autre. Idem, vérifiez que ça ne vous apporte pas de désagréments, allez-y doucement.

Vous pouvez aussi prendre des prébiotiques qui vont avoir pour effet de nourrir convenablement vos bactéries et ainsi recréer de la diversité ou tout du moins un certain équilibre.

Au début, remplacez le fromage animal par le fromage végétal en priorisant les spécialités fermentées et/ou à base de coco ou d’amandes. Une marque en particulier a ma faveur, il s’agit des spécialités Violife enrichies en vitamine  B12, que vous pouvez trouver en grande surface (il suffit de consulter leur rubrique “où nous trouver”). Ils ne sont pas bio mais leur communication est transparente.

Si je vous dis plutôt coco ou amande c’est parce que la majorité des spécialités végétales sont à base de soja. Ça n’est pas le soja qui est mauvais mais sa consommation excessive. Donc, vous pouvez si vous aimez ça, mais variez les plaisirs. 

D’autre part, essayez progressivement d’espacer les repas avec ces produits car, fromage animal comme spécialité végétale doivent être consommés ponctuellement.

Et sur le plan émotionnel ?

Comme je vous disais plus haut, notre microbiote est le reflet de notre environnement mais aussi de nos émotions, et ça peu de personnes le savent.

Donc, ne culpabilisez pas lorsque vous craquez. Mais essayez plutôt d’apprivoiser ces émotions et pour cela, quelques pratiques efficaces sont à votre disposition.

Tout d’abord, la cohérence cardiaque 2 à 3 fois par jour. Je vous en parle ICI

Vous pouvez aussi avoir recours aux fleurs de Bach, extremement efficaces sur les émotions si elles sont bien conseillées et surtout prises suffisament longtemps. C’est à dire minimum 2 mois.

Et pour finir, les méditations de reprogrammation de votre mental et là, sans hésitation, je ne pourrais que vous conseiller les techniques du Dr Joe Dispenza.

Quoi qu’il en soit, soyez bienveillant envers votre corps. Il vous rend ce que vous lui avez fait subir mais il n’est pas rancunier. Si vous le chouchoutez et comblez ses besoins il saura bien vous le rendre au quintuple et le resultat sera gagnant gagnant.

Faites vous accompagner

Je vous propose des séances d’accompagnement afin de mener une transition alimentaire douce et efficace.

N’hésitez pas à faire appel à moi ou à tout autre professionnel qui pourra vous conseiller.

Pour terminer

Si vous êtes abonné-e-s à la plateforme www.Gaia.com, je ne peux que vous encourager à visionner l’excellent film/documentaire “le ventre” de Kale Brock qui est une mine d’informations sur les experiences menées en matière de microbiote.

La caroube, fruit méconnu

Je connaît la caroube depuis un certain temps mais je ne m’y étais jamais vraiment intéressée de près.

La caroube est un produit local.  Contrairement au cacao, elle ne vient pas de l’autre bout du monde, ne nécessite pas de déforestation et n’utilise pas la main d’oeuvre d’enfants pour sa récolte.

Elle pousse largement en Europe : Espagne, Italie, Portugal et sud de la France.

Elle se présente sous forme de grosses gousses presque noires et a deux utilisations :

– ses graines sont utilisées comme épaississant (gomme de caroube) notament dans le  lait infantile ;

– la gousse, quant à elle, sera séchée et broyée pour obtenir une poudre qui ressemble à du cacao.

Sa saveur est douce. Elle peut facilement remplacer le cacao dans les boissons chaudes des enfants. 

D’autant qu’il est important de savoir que le cacao est un excitant et qu’en plus, il nécessite l’ajout de sucre (autre excitant) pour masquer son amertume.

La caroube, elle, peut être consommée sans sucre dans du lait chaud végétal.

Elle est utilisée, de la même manière que le cacao, dans les patisseries crues ou cuites, les mousses et surtout les petites tablettes de caroube.

Si vous avez eu la chance de participer à un de mes ateliers en Décembre dernier, vous avez pu apprécier la facilité et la simplicité avec laquelle ces douceurs de caroube pouvaient être réalisées et surtout l’effet qu’elles ont eu lors de leur dégustation.

Douceurs de caroubes réalisées en atelier

caroube2

Mais la caroube c'est surtout

Un super aliment

Elle est capable de réguler votre transit, que vous soyez constipé ou bien que vous ayez tendance à avoir des selles liquides.

Elle est riche en anti oxydants, vitamines et fibres.

Pour couronner le tout, elle fait partie des aliments à Indice Glycémique bas… Alors pourquoi s’en priver ?

Personnellement, j’ai remplacé mes chocolats pars des douceurs de caroube et la différence est là ! Plus de  saturation au niveau du foie et plus de sucre en quantité. C’est du gagnant gagnant ! 

Alors, vous attendez quoi ?

Je propose des ateliers pour apprendre à travailler la caroube et profiter de ses bienfaits. 

Suivez moi sur les réseaux sociaux pour avoir les prochaines dates.

Pour aller plus loin, je vous retranscris ici l’excellent article que vous pourrez lire sur le site de  La Fourche et qui vous donne tous les détails sur l’origine et les bienfaits de la caroube et ils sont nombreux.

Origine et fabrication de la poudre de caroube

Vraisemblablement originaire de Syrie, le caroubier est également appelé carouge, figuier d’Égypte, Pain de Saint-Jean ou Fève de Pythagore. Le caroubier aime les climats chauds et secs ainsi que les sols bien drainés. Cet arbre méditerranéen est implanté essentiellement au Maroc, Portugal, en Espagne, Italie, Algérie, Turquie, Grèce, Tunisie, Liban, Egypte, Syrie. Il a été introduit dans d’autres zones chaudes comme l’Australie, les États-Unis (Floride et Californie), l’Afrique du Sud et l’Amérique du Sud.
Italie, Espagne, Portugal et Maroc sont les plus grands pays producteurs et
exportateurs de caroube au monde. Vous pouvez observer des spécimens de
caroubiers en France dans le département du Var.
Le caroubier fait partie de la famille des légumineuses comme le lupin, l’arachide ou les pois chiches. Il mesure de 5 à 7 m de hauteur, exceptionnellement il peut atteindre 15 m. La caroube, fruit du caroubier, est une gousse pendante mesurant 10 à 30 cm de long, environ 3 cm de large et 1 cm d’épaisseur. Les gousses sont vertes au début de leur développement (en septembre / octobre). Il faut attendre 9 à 10 mois pour les récolter. A maturité, les gousses prennent une couleur marron foncée.

Il ne faut pas confondre la poudre de caroube avec la gomme de caroube ou la farine de graines de caroube.
La poudre de caroube provient de l’écorce de la gousse.
Elle est de couleur marron clair ou foncé.
La gomme de caroube ou farine de graines de caroube provient des graines de la gousse. Elle est de couleur blanche.
Comment obtient-on la poudre de caroube ? On commence par débarrasser la gousse de ses graines qui serviront à la fabrication de la gomme de caroube. Les gousses sont broyées puis séchées. Après une étape de torréfaction, elles sont réduites en poudre.

Un super aliment

C’est la pulpe jaune de la gousse qui confère son goût chocolaté à la poudre de caroube. Elle est composée de sucre (40%), d’amidon (35%) et de protéines (7%).

Qualités nutritionnelles de la poudre de caroube :
La poudre de caroube bio fait partie des super-aliments au même titre que les graines de chia. 

Les super-aliments sont des aliments 100% naturels présentant une haute valeur nutritionnelle. Ils sont la base d’une alimentation saine.

Une source d'anti-oxydants

La composition nutritionnelle de la poudre de caroube est très intéressante pour la santé. Elle contient une longue liste de composants bénéfiques pour notre organisme :
– des antioxydants : polyphénols, quercétine et myricétine ;
– des sels minéraux et des oligo-éléments : calcium, phosphore, potassium, magnésium, silice et fer ;
– des glucides : saccharose et glucose ;
– des vitamines : A, B, B2, D2 et E ;
– des fibres : 40 g de fibres pour 100 g de poudre ;
– des tanins
– des protéines
– de la pectine

Ses bienfaits

La poudre de caroube contribue au renforcement du système immunitaire. La vitamine B2 est à l’origine de la production d’antioxydants. Les antioxydants protègent notre organisme contre les radicaux libres, responsables du vieillissement cellulaire et cutané. Ils permettent de protéger notre organisme contre de nombreuses maladies.

Régulateur du transit intestinal

La vitamine A favorise le renouvellement des cellules, la santé des yeux et de la peau. La vitamine E est anti-inflammatoire et antioxydante. Les vitamines A et E aident à lutter contre le vieillissement cellulaire.

La poudre de caroube contre la constipation et la diarrhée :
Au Maroc, les berbères utilisent depuis des siècles la caroube dans le traitement de la diarrhée. Avec une forte teneur en fibres solubles comme la pectine, la caroube assure un rôle de régulateur de la fonction intestinale.
Les fibres contenues dans la poudre de caroube agissent comme un laxatif naturel en cas de constipation. Même si cela paraît incroyable, la poudre de caroube vous aide aussi à lutter contre la diarrhée grâce aux tanins. Ces derniers retiendraient l’eau présente dans les selles et joueraient un rôle de liant.

Coupe faim naturel et IG bas

La poudre de caroube est un allié minceur si vous envisagez une perte de poids. 

Sa teneur en fibre en fait un parfait coupe-faim naturel tout comme le psyllium.
Les fibres prennent une texture de gel une fois dans l’estomac. Cette texture gélatineuse tapisse les parois de l’estomac et réduit la sensation de faim. Fini les grignotages entre les repas !
La poudre de caroube atténue également les carences occasionnées par un régime ou par des changements dans vos habitudes alimentaires.
La poudre de caroube pour réguler le taux de glycémie.
La caroube se caractérise par une teneur élevée en sucre avec un indice glycémique bas (IG = 15). C’est un vrai atout pour ceux qui souhaitent, ou doivent, réduire leur consommation de sucre.
De plus, la présence de fibres dans la poudre de caroube limite considérablement l’absorption des sucres.

Les produits laitiers : nos amis pour la vie ?

Sujet sensible, s’il en est : le lait et les produits laitiers.

Deux camps s’affrontent que ce soit chez les consommateurs ou chez les professionnels de santé. S’il y a bien un sujet qui divise, c’est celui là.

Commençons par le début

A début, était la vache. Cet animal si mignon dont le bébé prend au bas mot environ 300 kg en un an, grâce à l’hormone de croissance et les protéines présentes dans le lait de sa mère. 

Et c’est très bien pour lui car c’est ce que la nature a prévu pour le petit veau. Et je n’ai de cesse de rabacher que la nature fait très bien les choses.

Et puis, entre les deux guerres mondiales, vint l’industrie laitière et ses lobbies qui nous martèlent  à grand coup de propagande que le lait de vache est bon pour les humains et surtout les enfants.

On persuade les femmes que nourrir son enfant au sein peut engendrer des risques d’affaissement de la poitrine !

Quoi de mieux que le biberon ? De lait de vache en poudre bien sûr, qui vous permet aussi d’être “plus libre” et de pouvoir laisser votre enfant à une tierce personne et par la même occasion, enrichir l’industrie et avoir plus de main d’oeuvre disponible pour travailler dans les usines pendant que les hommes sont à la guerre.

Plus tard, le gouvernement va même jusqu’à instaurer le verre de lait sucré à l’école sous couvert de santé, mais surtout de santé de l’industrie laitière.

Avec l'industrie laitière, la traite des vaches devient mécanique et déshumanisée.

Alors me direz vous, l’homme bois du lait depuis bien plus longtemps que ça ! Pourquoi le diaboliser maintenant ? 

En fait, le lait, tel qu’il était bu dans les campagnes et tel qu’il est consommé dans de nombreuses cultures est un lait soit fermenté, soit bouilli ce qui avait pour effet d’eliminer les hormones de croissances néfastes pour nous. 

En effet, le procédé UHT ne permet pas la disparition de cette hormone qui necessite une chauffe plus longue pour être détruite .

De plus, ce lait provenait d’élevages extensifs et familiaux dont les vaches étaient nourries aux pâturages et la consommation n’atteignait en rien les quantités consommées de nos jours.

On était bien loin des 3 à 4 produits laitiers préconisés jusqu’à récemment et ramenés à 2 dernièrement.

Autres précisions : le lait de vache affiche un taux de 25 à 30 % de caséine (protéine du lait qui cause les allergies et les maladies auto immunes) contre 3 à 6 % pour le lait maternel.

Le lait issu d'une vache qui a brouté de l'herbe fraîche n'a rien de commun en matière de qualité pour notre santé.

Alors, me direz vous, et le calcium ?

Justement, parlons du nerf de la guerre. 

Les pays occidentaux, les plus consommateurs de lait et de produits laitiers sont, de loin, les plus touchés par l’ostéoporose.

Les pays affichant le plus bas taux d’ostéoporose consomme le lait de manière fermenté ou tel qu’on le consommait jadis chez nous.

Quand on sait que la médecine conseille de consommer des produits laitiers pour avoir notre quota de calcium et de ce fait, prévenir l’ostéoporose et les maladies du squelette…

Qu’est ce qui ne va pas du coup ?

Et bien, en fait, la consommation excessive de produits laitiers transformés à haute température, pasteurisés ou qui ont subit un procédé chimique pour être conservé des mois, voir des années dans des bouteilles en plastique engendre une acidification de notre organisme. Oui vous savez cette fameuse acidose dont tout le monde parle ! Ce procédé a aussi pour effet de supprimer la biodisponibilité du calcium.

Et quel rapport avec le calcium ?

Et bien, un organisme acidifié va passer son temps à tamponner cette acidité afin de maintenir le juste ph pour notre corps et surtout notre sang qui ne peut se permettre le moindre écart en matière de ph, sous peine de mort.

Et comment l’organisme tamponne ?

Il va aller chercher les éléments alcalins dans notre corps, là où il en trouve, c’est à dire dans les cartilages, les os, les dents, etc… vous voyez ce que je veux dire ?

Et oui, en fait, au lieu de nous apporter du calcium, il va nous en prendre mais du coup, le notre, notre calcium métabolique.

Je ne vous parlerai pas ici des différentes races de vaches : les races traditionnelles qu’ont connues nos grands parents et les races modernes crées pour la production intensive de lait et dont le lait présente une modification de structure moléculaire  au niveau des acides aminés. 

C’est le lait utilisé par l’industrie laitière.

Dans les pays qui n'ont pas de problèmes d'ostéoporose on consomme du lait trait de façon traditionnelle.

Pour conclure

Je ne vous dis pas qu’il ne faut plus consommer de produits laitiers.

J’en consomme moi même occasionnellement.

Préférez les produits fermentés, à base de lait cru ou non pasteurisés et si vous le pouvez, préférez les produits à base de lait de brebis ou de chèvre.

Mais surtout, gardez à l’esprit, que quelque soit l’origine, vache, chèvre ou brebis,  il doit être consommé occasionnellement et non quotidiennement.

Le calcium le plus assimilable se trouve en quantité dans les végétaux crus, les graines germées, les algues et les oléagineux prégermés.

Encore une fois, variez votre alimentation et variez les plaisirs.

Et surtout, portez vous bien !

LA PURGE

En ce début d’année 2020, j’ai eu besoin de prendre le large, de me tester, de savoir ce que je valais en terre inconnue.

Après mûre réflexion et beaucoup de cogitations, je décide de m’envoler pour la Nouvelle Zélande. Pourquoi la Nouvelle Zélande ? 

Et bien, mon objectif officiel était de perfectionner mon anglais. Mais derrière l’officiel, il y avait bien plus…

La purge, mon experience

Ces derniers temps je cumulais les questionnements, je remettais en cause tous mes choix de vie, j’avais l’impression d’errer sans but,  même si je m’efforçais de garder le cap. 

J’avais aussi besoin de tester mon rapport aux autres. J’ai toujours été sensible à l’opinion d’autrui et ces dernières années, je me suis heurtée à beaucoup d’incompréhension de la part de mon entourage proche et moins proche. Mon souhait était de leur montrer que l’on pouvait être autonome en matière de santé et  dans sa vie en général, susciter l’ouverture et la curiosité et j’ai souvent reçu plus d’hostilité en retour que de gratitude. J’ai sans doute été trop enthousiaste et trop pressée de partager des techniques qu’ils n’étaient pas prêts à entendre. Trop exigeante peut-être….

Pour tout vous dire, j’en avais aussi marre que l’on épi mes moindre faits et gestes lorsqu’on passait à table en famille. Presque obligée de me justifier à chaque aliment que je refusais ou à un autre que je mangeais. Tout cela était devenu trop pesant et sortir de ce contexte me permettrait de savoir si j’étais capable de dépasser tout ça avec des étrangers avec lesquels je n’avais pas de liens émotionnels. 

Aller à contre sens de la majorité est un vrai défi. A force, je me suis épuisée. 

Bien que mon hygiène de vie soit relativement bonne, j’acidifiais mon organisme par toutes ces cogitations. Mon mental tournait à 2000. Résultat : mémoire défaillante, perte de concentration, démotivation et quelques douleurs articulaires et cruralgies persistantes…

Il faut savoir que la sur-sollicitation de nos fonctions physiques ou mentales entraîne une surproduction de déchets par nos cellules. Ce qui est normal, puisque comme nous, nos cellules respirent, s’alimentent et rejettent des déchets. 

Seulement, si la masse de déchets est supérieures à l’action de nettoyage, les déchets se stockent dans la lymphe et circulent en attendant le moment fatidique où on leur ouvrira une porte de sortie. Autant vous dire, que notre organisme guette le moindre regain d’énergie pour en profiter et  faire sortir par là où il peut, ces déchets, même si ça n’est pas par un des émonctoires officiels comme les intestins, le foie, les reins, les poumons ou la peau.

Bien que je pratique le jeûne régulièrement, que j’alcalinise mon organisme par des jus, des respirations et une alimentation crue, il m’était difficile de me débarrasser de ces symptômes qui revenaient à la moindre occasion car mes cellules fabriquaient plus de déchets que ce qu’elles pouvaient nettoyer.

Donc, revenons à nos moutons, je recherchais un pays anglophone où il fasse beau en janvier et où je trouverais des missions en tant que volontaire car je voulais m’isoler dans un Ashram, faire du yoga de la méditation et participer à la vie de la communauté en étant nourrie et logée. Je sais, ça faisait beaucoup d’exigences mais j’ai trouvé tout ça en Nouvelle Zélande.

Très rapidement, au bout de 2 semaines, mes vieille douleurs dorsales et cruralgies se manifestaient !

J’avais prévu ce week end là de visiter La capitale de la Nouvelle Zelande, Wellington. Je partais du cocon de calme et de bien être que j’avais dans mon Ashram pour aller affronter l’agitation de la ville. Je me disait que les douleurs n’étaient que passagères et que le lendemain ça irait mieux. Que nenni !

Ce vendredi matin, me voici partie en bus pour la gare avec mon sac à dos et mon mal de dos qui devenait de plus en plus gênant. Ce que je ne savait pas, c’est que ça allait empirer.

Il faut dire que depuis plus d’une semaine je mangeais au rythme de mon hôte, Swami Madhuram qui est moine bouddhiste et qui ne se nourrit que d’un repas par jour vers 16h30 et d’un petit déjeûner fait d’un smoothie vert sans aucun produit sucré et d’un porridge à l’eau agrémenté de quelques super fruits. Il n’en a pas fallu plus à mon organisme pour s’engouffrer dans l’opportunité d’un nettoyage !

Je ne vous cache pas que ces douleurs ont gâché mon week-end. Impossible de marcher, de m’asseoir ou de me relever. Le calvaire quoi !

Ma fille cadette, que j’ai régulièrement au téléphone me disait d’aller consulter un osthéopathe. Je lui disait que ça n’était pas mécanique, je le sentais. Je pressentais que ces douleurs étaient dues à des cristaux d’acides ou calculs qui ne parvenaient pas à être évacués, car mon organisme a tendance à être très acide. Et croyez moi, c’est pas une partie de plaisir. Mais comme je voyais bien qu’elle s’inquiétait, j’ai quand même consulté une ostéopathe que j’ai rencontré par hasard, sur un marché, le samedi matin ! Elle tenait un stand de présentation de son activité. Quand je vous dis que le hasard n’existe pas ? 

Après 45 mn et une dizaine de positions et manipulations en tout genre, me voila repartie avec ma douleur bien sûr. J’essayais d’y croire et attendais un hypothétique mieux être qui n’arriva jamais.

Je terminerai donc mon escapade à Wellington un peu plus tôt que prévu car je n’arrivais plus à marcher. Même les personnes âgées marchaient plus vite que moi.

Le Dimanche en fin de matinée, de retour au Ashram, je décidais du faire une purge au Nigari (voir plus bas). J’en avais pris un sachet dans mes valises au cas ou….

Je n’avais rien mangé depuis la veille vers 18h, il était environ midi, je me préparais donc un grand verre d’eau avec 2 cuillères à soupe de Nigari que j’avalais d’un coup sec (c’est infect !!). A côté, je me préparais 2 litres de bouillon fait avec de l’eau chaude et du Tamari, que j’ai bu dans les 2 heures après la prise du Nigari.

Vers 13h45 je commençais à évacuer sans douleurs ni désagréments autres que rester à proximité des toilettes. Heureusement, j’avais des toilettes privées ! A partir de là, au fur et à mesure que j’évacuais, mes douleurs disparaissaient. A 14 h, mes douleurs avaient totalement disparues ! Je me sentais légère, dans une forme incroyable et le mental clair. Comme si le Nigari avait emporté avec lui tous mes soucis et mes douleurs. J’était épatée mais encore plus Adam, un jeune Canadien qui vivait avec nous au Ashram et Madhuram qui n’en revenaient pas de voir que 2 heures auparavant je ne pouvais plus marcher et que le soir même, je participais à un cours de Yoga !  Madhuram pratique lui même  Shank Prakshalana, la purge Ayurvedique et connait donc bien bienfaits des purges. Mais Adam a été plus qu’enthousiaste. Je pense même que j’ai suscité chez lui beaucoup de curiosité et quel plaisir d’être au contact de personnes qui échangent sans jamais vous juger.

Outre l’aventure humaine que j’ai vécu, je suis revenue avec une certitude : il faut toujours écouter son corps et ne jamais dénigrer une technique sans l’avoir soi-même testée. La peur ou notre égo sont nos seuls ennemies.

On pourra vous vanter les mérites de telles thérapies ou telles techniques, vous seul pourrez savoir ce qui est bon pour vous. Alors, même si les purges, le jeûne et la plupart des thérapies dites alternatives sont décriées alors que des milliers de témoignages sur leur efficacité existent, on est en droit de se poser certaines questions. Quelles en sont les vraies raisons ?  Leur dangerosité, leur inefficacité ou plutôt leur prix dérisoire qui ne génère pas d’enrichissement ? 

Il est important de ne jamais utiliser de Chlorure de magnésium en cas de problèmes rénaux graves.

Le Nigari  ou Chlorure de magnésium  est destiné à renforcer les défenses immunitaires. C’est  un puissant laxatif  qui  est aussi utilisé comme coagulant du lait de soja pour fabriquer le tofu.

Dans mon cas, et bien que je n’ai pas de problème rénaux, il aurait été préférable que  je fasse une purge au Sel d’Epsom ou Chlorumagène (Sulfate de magnésium) ou à la Magnesie San Pellegrino (hydroxyde de magnesium)  qui sont plus indiqués pour l’évacuation des calculs, cristaux ou cailloux et travaillent plus sur la vésicule biliaire en ouvrant les canaux d’évacuation. Mais je n’avais pas prévu de faire une purge et je n’avais que ça à ma disposition.

Choisir son matériel.

Extracteur, Blender ou centrifugeuse ?

Je vous parle beaucoup de jus de légumes et de nombreuses personnes m’interrogent sur le choix de l’appareil à acheter. 

Pourquoi prendre un extracteur horizontal plutôt qu’un vertical ? Quelle différence entre un extracteur et une centrifugeuse ? 

Et le blender dans tout ça. Utile ou pas ? Un vrai casse tête !….

Aller, je vous explique tout ça

En fait, faire un jus avec un extracteur est bien plus bénéfique pour la santé qu’utiliser une centrifugeuse, à condition qu’il s’agisse d’un extracteur à vitesse lente. En effet, des études ont démontrées que la vitamine C restait intacte après un passage à l’extracteur de jus, alors que l’utilisation d’une centrifugeuse détruisait  un quart de cette dernière. La raison ? Et bien dans l’extracteur, les végétaux sont pressés entre 2 vis, c’est ce qu’on appelle une extraction à froid. 

Pour info, la vitamine C est détruite au dessus de 40 °. 

La centrifugeuse quant à elle, extrait le jus à une vitesse très rapide, produisant au passage de la chaleur et détruisant les vitamines les plus sensibles.

Pour d’autre vitamines comme la K, la B9 et le Béta Carotène c’est le blender qui gagne la partie.  Ce qui explique ce phénomène est que l’extracteur de jus enlève les fibres des fruits et légumes contrairement au blender qui les conserve et que certaines vitamines ont besoin de ces fibres pour être assimilées par l’organisme.

Alors, fibres ou pas fibres ?

On entend souvent dire que les fibres sont importantes pour la santé. Alors pourquoi les éliminer en buvant du jus ?

Les fibres ne sont pas importantes pour la santé…..Elles sont essentielles ! Se nourrir uniquement de jus serait une hérésie et pourrait créer des carences importantes.

De plus, nous parlons bien là de jus de légumes et non de fruits. Car les fibres des fruits sont plus douces plus facilement assimilables par nos intestins que les fibres des légumes pouvant être irritantes pour certaines personnes. Qui plus est, le fruit dépourvu de ses fibres fait augmenter plus rapidement le taux de glycémie dans le sang alors que consommer un fruit à la croque permet de la réguler. 

Même si j’incorpore toujours un peu de fruit dans les jus de légumes que je propose, ils sont composés d’au moins 80 % de légumes. Les jus de légumes sont utilisés pour reminéraliser votre organisme plus rapidement et plus sûrement qu’avec des légumes à la croque ou mixés dans un blender qui, lui, conserve les fibres. Evitant au passage les désagréments liés à l’irritation des colons sensibles.

Si lorsque vous mangez des crudités votre ventre ballonne, vous fait souffrir, alors consommez la quantité de légumes entiers que vos intestins peuvent supporter sans souffrance et ajouter des jus en début de repas en commençant progressivement par 1/2 verre ou 1 verre de jus dans lequel vous mettrez un peu de pomme pour la pectine qu’elle contient et qui est adoucissante. Et progressivement, augmentez la part de légumes crus en conservant les jus pour rééduquer vos intestins paresseux.

Le blender a aussi toute son utilité dans la cuisine vivante. Utilisez le pour faire des smoothies de fruits, mixer des noix, amandes ou autres graines. Vous pouvez aussi réaliser des soupes crues, chaudes ou des sauces crémeuses. 

Mais n’oubliez pas de consommer aussi des fruits et oléagineux entiers !

Alors, quel appareil acheter ?

Je dirais qu’au début, il vaut mieux se diriger vers un appareil abordable en terme de prix afin de se faire la main et de voir si notre résolution tient dans le temps. 

(plus…)

Article invité

Je vous laisse découvrir un article écrit par Hélène Prunier, créatrice du blog Cure Nature que je vous invite à visiter. 

Hélène est spécialisée dans le jeûne et l’alimentation crue. C’est une personne bienveillante qui vous accueille pour des cures de jeûne, dans un environnement exceptionnel et vous propose un suivi professionnel. Je vous la recommande chaudement ! 

Après le jeûne,

la crusine...

 

Profitez de votre cure de jeûne printanière pour repartir sur de bonnes bases. En reprise alimentaire gardez l’habitude de manger des fruits frais bien murs et des crudités à chaque repas.

La saison des fruits va bientôt commencer, vous allez vous régaler !

Non, manger cru ne signifie pas manger juste de la salade verte et des carottes râpées !

Bien au contraire, la CRUSINE (l’art de cuisiner cru) à le vent en poupe actuellement. Les grands chefs de cuisine gastronomique se forment de plus en plus à cette façon de préparer les repas. C’est beau et délicieux, coloré, appétissant et original !

Toutefois je ne vous recommande pas de faire des plats compliqués chaque jour. Les nombreux mélanges et associations alimentaires peu respectées en font des plats longs à digérer. Ce n’est pas pire que la cuisine, au contraire. Elle a l’avantage tout de même de garder intact ou presque tous les nutriments, d’être variée avec des aliments vivants. On y associe souvent des graines germées, des petites pousses de légumes, de la salade verte, des algues etc.

La crusine est extrêmement conviviale. Faite-la connaître à votre famille, vos amis avec des repas originaux. Vous n’êtes pas obligé de dire avant que c’est de la crusine. Laissez les découvrir vos plats préférés, et voyez leur intérêt avant d’annoncer que tout est cru !

Comment prépare t-on un repas cru ?

 

Comme un repas classique, vous pouvez faire des crudités variés en entrée. Selon la saison, concombre à la crème de coco, une poivronade, des carottes à la graisse de coco, échalote et eau de mer, des betteraves râpées à l’ail et persil, un tartare d’algues etc.

En plat principal, vous pouvez proposer un taboulet de chou fleur (chou fleur râpé à la place de la semoule) avec du citron et un filet d’huile d’olive fraîchement pressée à froid, des raisins secs, de la menthe, des pois chiche ou lentilles germées, concombre, tomates fraîches et tomates séchées réhydratées, céleri branche, du poivron rouge ou jaune (jamais de vert, il n’est pas mur), etc…

Ou encore des spaghettis de courgette à la sauce tomate crue ; un tombée de fenouil à l’orange et bien d’autres idées encore.

Accompagner vos plats de crackers faits maison si vous avez besoin de remplacer le pain.

Valérie Da Silva (https://ateliersante.fr/ ) propose des ateliers, n’hésitez pas à apprendre quelques ficelles de crusine pour varier à l’infini. Irène Grosjean est bien spécialisée aussi dans la crusine https://www.youtube.com/watch?v=lhDJ6WINDyI  ainsi que Cilou avec Crusineacadémie https://www.crusineacademie.com/blog-cuisine-crue-et-jardin/

 

En dessert, un gâteau au cacao cru, un fraisier, un crumble, une mousse de banane et cacao cru, sorbet de fruit, sans sucre ni lait etc… tout est possible, ne vous en privez pas.

Que boire ? Des jus de fruits et légumes frais, du kéfir et de la kombucha que vous faite vous même, de l’eau et pour les amateurs, du vin bio sans phosphate (à boire avec modération)

Quel matériel utiliser ?

Un extracteur de jus est toujours utile, un blender indispensable et un déshydrateur en option pour les mordus !

Une planche à découper et deux bons couteaux de cuisine de tailles différentes.

Mon conseil :

Après les repas de fêtes ou entre amis, revenez à une alimentation simple sans trop de mélanges. On ne doit pas sentir la digestion lorsque le repas est adapté. Sachez vous contenter d’un repas de fruits ou de légumes à la croque de temps en temps. Pensez à faire un jour de jeûne par semaine pour mettre au repos votre tube digestif.

Si vous ne mangez pas tout cru, commencez toujours vos repas par ce qui est cru. Exemple les fruits en premier puis les crudités et la suite du repas.

Si vous mangez des oléagineux pensez à les mettre à tremper dans l’eau plusieurs heures avant de les consommer, ils seront plus digestes.

Toujours bien mâcher et manger dans le calme. On ne devrait jamais manger lorsque l’on est contrarié ou en colère.

Bon appétit

Cet article a été écrit par Hélène Prunier du blog : www.curenature.fr

L’eau que je bois

Donnons à notre corps l’eau qu’il mérite. Tout comme notre alimentation, elle doit être vivante et de préférence faiblement minéralisée, du moins lorsqu’il s’agit d’eau en bouteille.

Seulement, peut on qualifier de “potable” une eau qui a été contenue plusieurs mois dans des bouteilles en  plastiques qui va, au fil du temps, migrer dans le précieux liquide,  souvent stockées à l’extérieur, sur des parkings et exposées au soleil. Et bien non, en fait elle est morte, voir toxique !

Quant à l’eau de la ville, savez vous que, dans la plupart des communes, elle est chlorée ? Le chlore est dangereux pour notre organisme : il stérilise l’eau et votre système digestif par la même occasion. 

Certains diront que c’est la seule solution pour avoir de l’eau sans pathogènes, mais c’est faux ! Il existe des solutions de filtration qui peuvent rendre l’eau potable.

N’essayez donc pas de faire des cures de probiotiques si vous consommer une eau qui détruit votre microbiote.

 

 L’eau qui circule dans la nature, les sources, les rivières, c’est-à-dire celle avec laquelle nous devrions nous désaltérer transmet une information à nos cellules : l’information des minéraux qui l’ont filtrée (voir plus bas). Et celle ci est une eau vivante, bonne pour notre santé.

Mais ne vous inquiétez pas des solutions existent

Il y a un grand débat concernant l’assimilation des minéraux contenus dans l’eau. 

En fait, nous sommes des animaux hétérotrophes, ce qui s’ignifie que  nous ne pouvons nous nourrir que de matières organiques, c’est à dire issues du vivant. Les minéraux essentiels à notre survie ne peuvent nous être transmis que par la consommation de plantes, algues ou animaux.

Donc, pour faire court, ça n’est pas dans l’eau que nous pouvons puiser nos besoins en minéraux. Au mieux ils seront éliminés rapidement, au pire, ils encrasseront votre organisme et satureront les fonctions biologiques.

Donc, oubliez les jolis slogans publicitaires qui vous vantent les bienfaits des minéraux de l’eau.

Cependant, elle est utile pour : 

  • Hydrater nos cellules
  • Transporter nos globules et nutriments dans l’organisme,
  • Eliminer nos déchets métaboliques,
  • Maintenir notre température corporelle

 

Le minéral nourrit le végétal

 L’animal puise le minéral dans le végétal.

 

L'eau n'apporte rien...

Elle emporte

Le rôle de l’eau est d’emporter les déchets de l’organisme contrairement à l’alimentation qui, elle, apporte les éléments nutritifs au travers de l’eau qu’elle contient.

Une eau chargée en minéraux en toxines et en toxiques devra se décharger dans l’organisme avant d’emporter ce qu’elle doit emporter !

A ce propos, n’hésitez pas à regarder le fabuleux reportage du prix Nobel de médecine, Luc Montagnier dont vous trouverez la vidéo en bas de page. Après le décès du très controversé chercheur à l’Iserm  Jacques Benveniste, il a utilisé ses recherches et a prouvé que l’eau vivante, c’est à dire qui est en perpetuelle circulation, avait une mémoire ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que lorsque l’eau entre en contact avec une  molécule, si infime soit elle, elle est capable de nous retransmettre l’information de cette molécule, quand bien même, cette dernière ne serait pas détectable dans l’eau !

Les études de Masaru Emoto aussi sont édifiantes à ce sujet. 

Vous trouverez des vidéos très intéressantes sur Youtube dont une, intitulée “Masaru Emoto – Messages de l’eau”
 
Donc, l’eau que nous utilisons pour nettoyer nos objets du quotidien avec des produits ménagers, nous laver, fabriquer nos vêtements, arroser nos cultures et pour nos toilettes qui emporte les restes de mollécules de traitements médicamenteux ou de pillule contraceptive…. Sans vous parler de l’eau utilisée dans l’industrie, et bien cette eau, ne redeviendra plus jamais à son état de pureté d’origine. Elle gardera en mémoire les traumatismes qu’elle aura subit depuis que l’homme utilise des produits chimiques.
Aussi, il faut savoir que les stations d’épuration ne traitent pas la totalité des polluants. 
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Les Solutions

Vous me direz, mais comment faire ! Pas l’eau en bouteille, pas l’eau du robinet !!  

L’idéal, serait d’acquérir une fontaine à osmose inversé ou à vortex qui vous garantirait une eau pure et vivante  ou un système de filtration type Berkey ou Berkefeld en évitant les filtres à eau type “Britta”

Certes ça a un coût, mais c’est un investissement qui sera vite amortie tant en matière de santé, environnemental ou financier. 

Le charbon de bambou peut aussi être une bonne alternative à la purification de l’eau. 

Si malgré tout vous choisissez une eau en bouteille, prenez la faiblement minéralisée comme Mont Roucous ou Montcalm (il suffit de regarder le total de résidus à sec en mg/l qui doit être le plus bas possible). Et pensez bien à trier vos emballages plastiques ensuite….

Quoi qu’il en soit,  gardez à l’esprit que l’eau doit être respectée au même titre que la terre et que à chaque fois qu’on doit en utiliser, il faut se poser la question suivante :

Quelle information vais-je lui transmettre
  pour les générations futures ? 

L’alimentation

L'alimentation

Non, on ne peut pas nourrir la vie avec de la mort ! C’est pourtant  ce que nous faisons tous les jours !

Se nourrir est le geste conscient le plus important de notre vie. Pourtant, c’est celui pour lequel nous sommes les plus inconscients ! 

Je constate régulièrement en me rendant au supermarché que la publicité impacte plus que la prévention. Les chariots regorgent de sodas, galettes, pâte à tartiner aux noisettes, barres chocolatées dont les enfants sont gavés. Nous devons cette boulimie de sucre à l’industrie agro alimentaire d’après guerre qui encourageait les familles à prouver tout leur amour à ceux à qui elles offraient ces douceurs. N’offre t-on pas des chocolats ou des gâteaux à ceux que nous aimons ? Cette ,alors, nouvelle  tradition, créée de toute pièce par les lobbies afin de s’assurer des jours meilleurs, s’est bien ancrée dans nos esprits ! Le but étant de changer les mentalités et de monétiser “l’amour” ! 

Ensuite, avec la libération de la femme et son insertion dans la vie professionnelle, nous avons vu fleurir les plats préparés ou surgelés, conserves, pizza, hamburger….. Une alimentation dépourvue de toute vie ! La cuisson, la stérilisation, la surgélation et le micro onde nous ont fourni de la nourriture morte. Vitamines, oligo éléments et minéraux, dont nos cellules ont besoin résistent peu ou pas à ces traitements.

Nous ingérons toute sorte de nourriture qui n’a plus rien de physiologique pour notre organisme. Viendrait-il à l’idée d’un animal, quel qu’il soit, de se nourrir d’une alimentation nocive pour sa santé ? De même, mettriez vous du gas-oil dans votre voiture essence ? C’est pourtant ce que nous faisons tous les jours ! Avez vous déjà regardé de près la composition des produits que vous achetez ?  Et même en croyant nous faire du bien avec des fruits et légumes cultivés en conventionnel, nous ingérons une quantité plus ou moins importante de produits chimiques.

C’est la raison pour laquelle, même si les certifications écologiques ne sont pas toutes toujours aussi fiables qu’on veut bien nous le faire croire, je me fournis en fruits, légumes et viande bio. De préférence, directement chez les producteurs. Une rubrique verra le jour à ce sujet sur le site.

Je crois fermement, pour en avoir fait l’expérience, que nos organes sont débordés par nos excès en tout genre.

Il est important de revenir à l’essentiel et de prendre conscience que notre corps est fait pour utiliser un carburant non transformé tel qu’il a été prévu par la nature.

Et la bonne nouvelle, c’est que c’est plus facile qu’il n’y paraît !

Et ça se passe ici

Quand je m’arrête, je tombe !

On entend souvent des histoires de personnes qui ont été actives toute leur vie, sans problème de santé majeur et qui une fois arrivées à la retraite, “tombent malade”.

Il en est souvent de même avec les personnes qui se permettent de prendre des vacances alors qu’elles n’en ont pas l’habitude. Dans cette situation, des migraines, des douleurs dorsales ou d’autres symptômes peuvent apparaître.

Il faut savoir que l’organisme a une capacité d’adaptation tellement forte, que le corps peut entrer en tolérance, dans certaines situations car le mental lui interdit de lacher. 

D’ailleurs, les pépins arrivent souvent lors d’un changement de vie ou lors d’un choc émotionnel, alors que le mental se relache.

Alors, que peut il bien se passer ? Quels sont ces mécanismes que nous connaissons peu mais que nous avons tous cotoyés à un moment de notre vie.

En fait, ces personnes, ont un organisme très intoxiqué, qui est entré en tolérance depuis longtemps.  Ils se sont interdit de craquer sous la pression. Il faut savoir que le stress, l’inquietude et les ruminations mentales sont les premiers pourvoyeurs de déchets métaboliques. Souvent, les toxines se sont accumulées depuis de nombreuses années et  à la moindre occasion et par tous les moyens, le corps va essayer de se nettoyer. Comme je vous l’expliquais , la fonction de nettoyage ne peut se réaliser qu’en période de repos et c’est bien là leur problème. 

 

Oui mais voilà ! La détox demande énormément d’energie et elle n’est pas prioritaire.

Notre énergie vitale alimente d’abord et à parts égales, le cerveau et le système digestif. La fonction qui vient en troisième position est la fonction physique (marcher, bouger, danser, faire du sport,….) et seulement en dernier la détoxification ! Autant vous dire que la plupart des personnes ont consommé tout leur carburant avant de se mettre en fonction nettoyage !

C’est la raison pour laquelle je conseille je nettoyage par le jeûne hypocratique qui est un jeûne au repos complet.

Je dirais donc à ces personnes, d’y aller progressivement et de s’accorder des temps de repos courts au début puis de plus en plus long afin de réhabituer leur corps à cette situation et surtout afin d’éviter un déchaînement de la fonction détox qui pourrait s’emballer et créer toute sorte de symptomes plus ou moins désagréables.

Bien souvent, ce sont des personnes qui n’écoutent plus leur corps. Leur mental a pris possession de leur vie Elles sont toujours dans le « faire », elles ont besoin d’apprendre  à  «être » simplement.

Alors zen ! Il est tout à fait possible de redresser la barre. 

On se recentre, on pratique la cohérence cardiaque, on se reconnecte à la nature en marchant pieds nus à l’exterieur même en hiver et même pendant 5 mn, on ajoute des jus de légumes dans son quotidien et on laisse faire la nature, elle seule connaît le chemin.

Faire confiance, lâcher prise

C'est le début du chemin

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